La forêt aussi a été réquisitionnée pendant la première guerre mondiale : elle a servi à réchauffer le poilu et sa gamelle, abriter les premières tombes sous les frondaisons, étayer les tranchées, construire les abris, fournir les crosses de fusils… L’arbre déchiqueté est devenu le symbole du soldat mourant. Au lendemain du conflit, le reboisement de la « zone rouge » dévastée par les batailles a fait polémique. La forêt était accusée de cacher la mémoire. Aujourd’hui, elle la conserve. Retour dans ces forêts martyrisées devenues sanctuaires en compagnie d’historiens, de forestiers, de naturalistes.
Avec, au bord des chemins, la découverte d’une petite fleur aux yeux bleus, venue du Montana, et ce qu’elle raconte de cette histoire.
Un dossier paru dans le numéro de septembre de Terre Sauvage.
Texte : Sandrine Boucher
On peut le télécharger là :
Forets et grande guerre-Terre sauvage-sept 2014
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