Le Luberon : villages perchés, vallées heureuses

La fin du jour nous avait offert une vue saisissante sur Bonnieux, violemment éclairé de rose et d’orange sur un ciel ardoise. Le Luberon n’est pas avare de contrastes. Eté brûlant, hiver glacé. Terres ocres et végétation sombre. Un pied près des Alpes, l’autre attiré par la Méditerranée. Henri Bosco, auteur du Mas Théotime en 1945, roman qui popularisa le Luberon, avait confié combien il aimait ces « pays secs, un peu durs, d’une dureté spirituelle, c’est à dire sans pittoresque mais plein de desseins secrets, animés d’une vie cachée » (1). Notre voyage sera bercé par ces mots : de la passion, du mystère, du merveilleux.  A son terme, nous retrouverons ceux d’un autre fameux résident du Luberon, Albert Camus. Dans un texte posthume écrit avec René Char, il lançait, plein d’espoir et de joie : « demain, oui, dans cette vallée heureuse, nous trouverons l’audace de mourir contents ! ».

Un reportage publié dans Destination Provence 2015. Textes : Sandrine Boucher. Photos : Guillaume Rivière.

On peut le télécharger là :

Destination Provence 2015 Luberon

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